J’aurais tellement aimé ne jamais avoir à écrire cet article… Mais après plus de deux années de blogging et plusieurs articles consacrés à l’acné et aux imperfections de l’adulte, je me suis dit que je me devais de continuer à être honnête avec vous. Alors, si vous le voulez bien, on va revenir quelques années en arrière afin que vous puissiez mieux comprendre mon parcours, mes erreurs et mes choix. Je sais que nous sommes de nombreuses jeunes (et moins jeunes) femmes à souffrir d’acné, que celle-ci soit sévère ou discrète, hormonale ou non, persistante ou non, réfractaire aux traitements ou non. J’espère de tout coeur que mon témoignage vous touchera ; en tous cas, soyez-en assurées, vous n’êtes pas seules !
Cet article relate ma propre expérience. Peut-être allez-vous vous retrouver dans mon témoignage, peut-être pas. Quoi qu’il en soit, je préfère préciser qu’il ne s’agit que de mon histoire et en aucun cas d’un cas général sur lequel il faut absolument se baser. Ce qui n’a pas marché pour moi marchera peut-être très bien pour vous : nous sommes toutes différentes et j’espère que vous ne vous appuierez pas uniquement sur mon expérience pour tirer vos conclusions. Je préfère rappeler également que l’acné est avant tout un problème d’ordre médical : lorsque celle-ci est marquée, récidivante et/ou résistante, la première chose à faire est de se tourner vers un professionnel de santé (médecin généraliste ou dermatologue). Ne laissez pas Internet et votre entourage vous dicter votre conduite, même si cela est particulièrement tentant. Après tout, Google n’est pas passé par la case Ecole de Médecine ! Cela étant dit, voilà mon histoire.
Au commencement
Adolescente, j’ai eu la chance de ne pas beaucoup souffrir d’acné. Quelques boutons se pointaient sur mon nez et mon front, comme de nombreux collégiens, mais je n’y prêtais pas beaucoup d’attention. Je suivais les conseils d’hygiène de ma maman pharmacienne, appliquais de temps en temps des crèmes asséchantes sur les intrus et cela suffisait globalement à les faire partir. Je n’ai jamais ressenti, à cette époque, le besoin de me maquiller le teint, et l’acné n’était donc pas un complexe – tout au plus, un désagrément.
Devenue lycéenne, mes quelques boutons étaient toujours présents, de manière épisodique. Cela ne me paraissait pas anormal et leur fréquence était telle que je ne m’en souciais pas. Certes, je n’avais pas la peau resplendissante et toute lisse d’autres filles mais je ne criais pas à l’injustice pour autant.
Mes vrais problèmes d’acné se sont déclarés au début des mes études et ont coïncidé avec mon déménagement à Paris. J’ai subi alors de vilaines poussées à partir de mes 17 ans, caractérisées par des boutons très inflammés, douloureux, difficiles à faire partir. Ces poussées se calmaient rapidement dès que je partais en vacances, notamment l’été. J’ai compris à ce moment là que ma peau était très sensible aux facteurs extérieurs (stress et pollution en tête) et que je devais la ménager pour éviter un retour en force de l’acné.
Deux ans après le début de mes études, j’ai réussi mon concours et je me suis installée à Nantes pour poursuivre ma formation. J’ai eu la chance de connaître alors une période de répit cutané relatif pendant environ 3 ans, avec une peau plutôt jolie et peu d’imperfections. Certes il m’arrivait encore d’avoir un petit bouton 2 ou 3 fois par mois mais rien par rapport à ce que ma peau m’avait fait subir à Paris. Je commençais par contre à jalouser les peaux parfaites de mes copines. Fatiguée d’être encore embêtée avec l’acné après 20 ans, je me suis mise à me maquiller de plus en plus souvent et à m’intéresser de plus près au monde de la beauté et des cosmétiques.
La suite, vous la connaissez si vous avez déjà lu mes anciens articles, notamment celui sur le double nettoyage. A 22 ans, je me suis lancée dans le layering (technique de soins inspirée des rituels de beauté des japonaises consistant à nettoyer scrupuleusement la peau chaque jour et à utiliser plusieurs soins, matin et soir) et j’ai fait beaucoup d’erreurs. Après 2-3 mois, j’ai déclenché l’apparition de dizaines et de dizaines de microkystes sur le bas de mon visage et… cela a été le début de la fin (instant drama queen !)
Quand une consultation chez le dermatologue s’impose…
Tous les microkystes apparus soudainement ont eu la bonne idée de s’inflammer les uns après et les autres, défigurant littéralement mon visage (ou du moins, c’est comme cela que je vivais la situation, étant donné que je n’avais jamais eu autant d’acné de ma vie). Je pris la décision de consulter un spécialiste tant j’étais désemparée et c’est ainsi que je poussais, pour la première fois en 23 ans, la porte d’un dermatologue. Le verdict a été sans appel : j’en avais fait beaucoup trop pour ma peau, qui n’avait pas besoin d’une multitude de soins et encore moins d’un double nettoyage quotidien. Je suis repartie de ma consultation avec une cure d’antibiotiques sur 3 mois ainsi qu’une crème à appliquer tous les soirs.
Trois mois après, la situation avait évolué favorablement et je retrouvais enfin mon visage lisse. J’étais ravie et je pensais que mes bêtises passées n’auraient pas d’autres conséquences… Mais j’ai vite déchanté puisque, quelques mois après, je constatais que de nouveaux microkystes avaient élu domicile sur mes mâchoires et mes joues. Rebelotte ! Et c’est ainsi que, pendant des mois et des mois, ma peau s’est mise à jouer au yoyo : tantôt lisse lorsque je la traitais avec les crèmes dermatologiques, tantôt granuleuse dès que j’espaçais les traitements ou les arrêtais quand cela allait mieux. Je ne m’épuise même pas à vous lister la quantité de crèmes et de produits soit-disant miracles que j’ai testés : j’ai l’impression que j’ai tout essayé, et à chaque fois sur une période assez longue pour me rendre bien compte de leur efficacité. Quoi que je fasse, les microkystes repointaient leur bout du nez, en étant de plus en plus difficiles à déloger au fur et à mesure que le temps s’écoulait.
Et si le naturel était la solution ?
Je ne vous cache pas que je me suis empressée de revenir au naturel dès que ma peau m’offrait un peu de répit. Cela me paraissait tellement logique d’utiliser des soins respectueux de l’épiderme, de puiser dans les bienfaits de la nature pour essayer d’apaiser ma peau en crise. Alors j’ai suivi les conseils des blogs, notamment de celui de Beauté Pure, tenu par Emmanuelle Haudegond, spécialiste de la peau diplômée en Californie. J’ai fait rentrer dans mes placards de l’aloe vera, des huiles végétales, des eaux florales, des huiles essentielles… Je me suis mise à utiliser des marques biologiques, à scruter les compositions de mes cosmétiques, à fabriquer moi-même mes mixtures anti-imperfections, à tenter le peeling citron et les masques maison… Toujours avec des résultats en demi-teinte ou non durables dans le temps.
Ce que j’ai gagné en passant au naturel, par contre et ce de manière indéniable, c’est une meilleure qualité de peau globale. Certes les microkystes étaient toujours là mais en dessous, ma peau était bien plus souple, apaisée et saine. Mais… pour moi, ce n’était qu’une partie de la solution ! Je voulais à tout prix retrouver une peau lisse et je me rendais compte de plus en plus que j’étais dans une impasse.
En parallèle, je me suis énormément intéressée à l’impact de l’alimentation sur l’acné et je suis aujourd’hui complètement convaincue qu’elle joue un rôle primordial. Progressivement et tout en suivant également mes convictions éthiques, j’ai supprimé les laitages, j’ai banni tous les aliments industriels de mes placards, je suis passée aux aliments complets, j’ai drastiquement réduit ma consommation de sucre (notamment de sucre raffiné) et j’ai même limité ma consommation de gluten – sans toutefois le supprimer totalement. Tous ces efforts n’auront malheureusement aucune incidence sur mon acné. Je ne les regrette pour autant absolument pas car je me sens en bien meilleure santé ! Je pense simplement que je n’ai pas encore trouvé LA clé et que mes écarts ces derniers mois m’ont empêchée de tirer de vraies conclusions. Je continue donc à creuser la piste de l’alimentation, d’autant que ce sujet est véritablement passionnant.
Le mot qui fait peur : Roaccutane
Vous l’avez compris si vous êtes arrivé jusque là dans votre lecture (bravo !), j’ai le sentiment que j’ai absolument tout essayé pour me débarrasser de mes imperfections : du plus naturel au plus chimique en passant par des changements internes et des modifications de mon mode de vie. La solution est là, pourtant, quelque part. Seulement, je n’ai absolument plus la patience ni la force psychologique de tâtonner encore. Après tout, cela fait presque 4 ans que je me bataille avec cette fichue acné rétentionnelle, et plus de 10 ans que ma peau me fait des misères. Dans ma tête, il ne me restait plus qu’une alternative : la prise d’isotrétinoïne par voie orale, aussi connue sous le nom de Roaccutane (ou Curacné, Procuta..)
La première fois que j’ai évoqué le sujet avec ma dermatologue, c’était il y a un an et demi, et à ma propre initiative. Elle a été un peu surprise vu que mon acné n’était pas si sévère mais a accepté de me le prescrire. Pourtant, au moment d’avaler ma première capsule, j’ai été comme prise de panique. Ce médicament me terrifiait littéralement et j’ai eu très peur des conséquences à moyen ou long terme (vieillissement prématuré de la peau ? sensibilité exacerbée à vie ? douleurs articulaires ? ralentissement de la cicatrisation ?) Je crois qu’à l’époque, je n’étais pas suffisamment prête. Je voulais donner encore un peu leur chance aux soins naturels, alors j’ai attendu et j’ai rangé le traitement au placard.
Aujourd’hui, je me suis résignée et le mot Roaccutane est revenu sur le tapis. Ayant déménagé entre temps, je suis allée voir un autre dermatologue plus proche de chez moi. Etant donné les échecs répétés des précédents traitements, j’ai eu droit à une nouvelle prescription du fameux médicament. Bien sûr, là aussi j’ai eu des moments de doute terribles avant de démarrer le traitement. J’avais l’impression de vendre mon âme au diable… mais j’ai pesé le pour et le contre calmement et j’ai décidé de me lancer. J’ai entamé ma cure il y a 5 jours et je sais que je signe pour une longue période d’environ 9 mois. J’espère que ce traitement me permettra de faire table rase et de recommencer ensuite sur de bonnes bases car bien sûr, je veux limiter au maximum le risque de récidive par la suite ! Je vous tiendrai au courant de mon évolution et de mon ressenti, car je sais que de nombreuses personnes suivent également ce traitement et peuvent avoir besoin de lire des témoignages.
Le mot de la fin
Cet article n’est absolument pas le plaidoyer du traitement Roaccutane ; au contraire, j’aurais aimé m’en passer. Je rappelle également que ce médicament est soumis à prescription médicale et nécessite un suivi de près par un professionnel de santé en raison des nombreux effets secondaires possibles. Cet article n’a pas non plus vocation à dénigrer les traitements naturels, bien au contraire ! Je suis persuadée qu’ils peuvent être la solution à de nombreux problèmes. Cet article doit simplement être considéré comme ce qu’il est : juste un témoignage sur ma propre expérience. Je ne lance pas de polémique car je sais que le sujet est sensible… mais si jamais vous vous êtes dans une situation similaire à la mienne, n’hésitez pas à venir échanger, je répondrai à vos commentaires avec plaisir. A dans un mois pour un premier bilan !
sissy95
Coucou
Pourquoi n’a tu pas pris la pilule contraceptive ?
Rhapsody in Green
Coucou, j’ai pris la pilule pendant des années : aucune différence avec ou sans ! De plus, je considère que la pilule n’est pas une solution durable, elle ne fait que masquer les symptômes… Et dans mon cas, je l’ai très mal tolérée donc pour moi, c’est terminé !
gwen
Bonjour,
j’ai fait ce traitement 3x et malheureusement je ne suis plus avancée! J’ai même eu un enfant il y a 3 ans et cette étape de vie devait (à écouter les dermatologues ) être la solution à mon problème. Il faut que je te précise que mon visage souffre essentiellement de points noirs et mon dos n’est pas beau à voir. Mais la cerise sur le gâteau fut l’acné de grossesse! 😠
J’ai repris des antibiotiques et la pilule bellara (cousine de diane) qui ont fait des merveilles…mais j’ai tout stoppé pour faire mon deuxième enfant. Rebellote avec l’acné de grossesse que j’ai eu immédiatement puis ce fut la fausse couche à 2 moins et demi. Depuis je lutte pour que tout ça se résorbe! Mon cheminement naturel est exactement le même que le tien☺ . Mais c’est en consultant une homéopathe micronutritionniste que j’ai découvert que mon souci n’était pas hormonale mais dû à un champignon. Celui ci se développe avec la prise d’antibiotiques 😕😮!!!! Et je me le traîne depuis un moment apparemment…
je prends donc des plantes, homéopathie et probiotiques et je dois dire que même si c’est long j’ai des résultats.
Mon bilan est le suivant : médoc anti acné = pensement. Il faut bêtement trouver l’origine du problème mais ce genre de traitement ne règle rien et en plus il rend dépressif en plus des autres effets secondaires….si je peux me permettre un conseil prends des probiotiques pour limiter les dégâts! J’ai pris des traitements pour mon acné pendant 10 ans et je le regrette amèrement!
Si tu as pu lire ce roman jusqu’au bout bravo à toi et bon courage pour ce traitement…
Rhapsody in Green
Coucou Gwen et merci beaucoup pour ton retour d’expérience. Je vois que pour toi aussi, cela a été un parcours du combattant… Je compatis 🙁 En tous cas tu as l’air d’avoir trouvé un début de solution avec l’homéopathie, c’est super si ça commence à porter ses fruits. Pour ma part, et comme je l’expliquais, je suis un peu à bout et je n’ai plus la patience de tâtonner… Je sais que Roaccutane n’est pas forcément LA solution mais cela permet une guérison définitive de l’acné dans 70-80% des cas quand même. J’espère que cela se passera bien pour moi. Plein de bisous
gwen
Je comprends complètement ce ras le bol qui se chiffre en années de galères! Mais ça vaut le coup de passer par la médecine parallèle car elle n’atteindre pas notre santé mais cela demande de la patience….
il est vrai que mon discours à radicalement changé avec la naissance de mon petit et je compte continuer comme ça car le bilan de tout ce que les dermatologues m’ont donné pendant 10 ans est trop lourd! La santé avant tout. Les vidéos de Et pourquoi pas coline me réconfortent beaucoup sur ce point…j’espère t’aider d’une façon ou d’une autre? Je t’embrasse aussi😊
Leslie - Tache de Rousseur
J’ai testé plusieurs crèmes pour l’acné vers mes 16-17 ans et n’ai pas remis les pieds chez un dermato depuis lors (j’ai 26 ans) mais on me le conseille. J’ai une acné que je juge assez sévère mais locale : les joues et les mâchoires qui sont criblés de cicatrces et de micro kystes. Un epu sur les temps et basta. Mon front est lisse comme une peau de bébé, mon nez a quelques points noirs mais rien de facheux et si j’ai un ou deux boutons qui apparaissent sur le monton en période pré-menstruelle, le reste du temps c’est nickel.
Je n’utilise que des cosmétiques naturelles : huiles essentielles, végétales et aloe vera, je ne me maquille que quelques heures par semaine et encore avec des produits quasi tous bio. Je suis quasi végétalienne et en mange qu’un peu de fromage de tant en tant, peu de gluten… clairement je suis au max de mes possibilités niveau traitement naturel. Bon si j’arrêtais d’y toucher ça irait sûrement mieux …
Pour autant je freine des 4 fers à l’idée d’aller voir un dermato : je refuse de prendre la pilule et j’ai peur que les crèmes soient bourrées de sislicones et autres cochoneries qui au final feront plus de mal que de bien à ma peau.
L’acné, ce fléau.
Bon courage avec ton traitement, hâte d’avoir ton avis.
Rhapsody in Green
Hello Leslie ! On a un peu le même cheminement je crois, moi aussi j’ai eu l’impression d’être au max de mes possibilités côté naturel… Mais, je vais t’avouer un truc, j’ai repris 2 mois avant le Roaccutane une crème locale que m’avait prescrite mon généraliste en attendant : cela me fait mal de l’avouer mais elle a malheureusement été 10 fois plus efficace que tout ce que j’avais entrepris avec le naturel des mois avant… Ce n’est pas la solution bien sûr car je sais qu’à l’arrêt mon acné serait revenue, mais ça m’a fait du bien au moral d’avoir un peu de répit (fichue acné qui te flingue ta confiance en soi !)
Bref tout ça pour dire que la médecine « traditionnelle » n’est pas forcément incompétente, elle peut apporter quelques solutions. Ce qui est très difficile, je trouve, c’est de trouver un dermatologue assez ouvert et avec lequel le dialogue est possible. J’ai l’impression qu’à force de voir 10 cas d’acné par jour, ils doivent être un peu blasés et ne creusent pas en profondeur le pourquoi du comment… Courage en tous cas, j’espère que tu trouveras une solution ! Je posterai un premier bilan de ma cure d’ici 3 semaines environ 🙂
Leslie - Tache de Rousseur
Oui tu as raison il ne faut pas que je sois aussi fermée. Rien que pour laisser à ma peau le temps de se remettre et éviter de vilaines cicatrices ça ne me ferait pas de mal !En espérant effectivement trouver quelqu’un à l’écoute de mes préoccupations.
Laetitia
J’ai testé ce traitement mais il a abouti à une allergie donc arrêt sur le champ. Depuis mon accouchement il y a 11 mois, je suis de nouveau embêtée par l’acné… allaitant ma fille je n’ai pas pu traiter ma peau mise à part en prenant du zinc (aucun résultat) où en testant de multiples crèmes pharmaceutiques (compatibles mais sans résultats flagrants), savons au lait d’ânesse mais rien n’y fait… ma peau est hypersensible et totalement intolérante. J’espère trouver vite une solution car retrouver ma peau d’adolescente m’agace fortement. Je ne pense pas être vieille mais j’ai déjà donné et j’aimerais être tranquille maintenant… En tout cas j’espère que ce traitement sera la solution pour toi. Il est tellement contraignant et lourd que l’échec n’est pas facile, en tout cas ça n’a pas été évident pour moi. Courage !
Rhapsody in Green
Je te comprends… C’est vraiment dur pour le moral d’être embêtée par l’acné après l’adolescence. As-tu déjà essayé des méthodes plus naturelles si les crèmes du dermato ne fonctionnent pas ? Tu peux déjà regarder sur Beaute-Pure, un chouette site qui donne beaucoup de pistes. Ca ne fonctionne pas forcément pour tout le monde mais au moins, si ta peau est très intolérante, tu pourras la traiter avec beaucoup de douceur. Courage à toi ! Bisous
Alexandra
Salut ma belle,
Tu me reconnaitras peut-être puisque nous sommes collègue blogschool. 😉 Je suis Alexandra du blog Les Petites Biotées. Je connais bien Emanuelle Haudegond et si tu veux mon avis, c’est la méthode avancée en 9 semaines qu’il faut faire pour remédier à l’acné (même si cela prend en réalité plus de 9 semaines). Et oui, j’ai 30 ans et je souffre d’acné rebelle depuis août 2014, lorsque j’ai décidé d’arrêter la pilule (je te renvoie à mon article sur Les Petites Biotées « Acné mon amie » et « Le message du corps : écoute-le, il te dira qui tu es ») et que j’ai été confrontée à plein de stress. Si tu veux te débarrasser de l’acné, il te faut aller beaucoup plus loin que l’alimentation à IG bas, etc. Il faut te concentrer sur la gestion des émotions, le psychique, c’est essentiel dans la lutte contre l’acné…il faut beaucoup de bonheur, d’amour, trouver la confiance en soi et moins tu sécréteras de cortisol : cela contribue fortement à limiter l’acné (et crois-moi, en tant que prof de yoga, je peux t’assurer qu’il faut aller beaucoup plus loin dans l’introspection pour s’en sortir). Si tu veux mon avis, Roaccutane n’est pas la solution : c’est reculer pour mieux sauter. D’autant plus que tu fais beaucoup de mal à ton foie avec ce traitement (et prend des risques en ce qui concerne la fertilité)…le fonctionnement du foie, du système digestif est lui aussi essentiel…le foie gère toutes les toxines qui entrent dans ton corps et elles sont multiples : les émotions en font parties.
Voilà c’était mon petit conseil. Si tu as besoin d’en discuter, n’hésite pas à me contacter en privé sur http://www.lespetitesbiotees.com.
Je t’embrasse et prend soin de toi.
Alex
Rhapsody in Green
Coucou chère collègue 😉
Je suis d’accord avec toi, je pense aussi que c’est la méthode avancée de Beauté Pure qui m’aurait le mieux convaincue. Mais honnêtement psychologiquement, j’étais un peu à bout et désabusée et puis balancer 300 euros sans aucune garantie de résultat, ça me faisait peur (même si j’ai longuement hésité). Oui, nous sommes d’accord pour dire que le traitement de l’acné passe par une gestion multi-modale, qu’il faut limiter le stress etc… Mais j’ai déjà réfléchi longuement à tous ces points, j’ai essayé comme j’ai pu d’apporter des améliorations, sans rien voir de probant. Combien d’années encore aurait-il fallu que je tâtonne ? Parce que tu le dis toi-même, c’est très complexe ! Et je n’avais pas envie de me retrouver avec des rides et encore des boutons dans quelques années 😉
Contrairement à toi, je pense que Roaccutane peut être la solution. Pas pour tout le monde, mais pour au moins 70-80% des patients chez lesquels l’acné est éradiquée de manière définitive ! Pour moi cela vaut le coup de tenter. Et en plus, psychologiquement ça va aussi me faire du bien paradoxalement car, comme je vais retrouver une peau lisse et saine, je vais retrouver de la confiance en moi, je vais me maquiller moins, chouchouter plus ma peau… Et ça peut même créer un cercle vertueux ! Oui, c’est un médicament lourd, mais la prescription et le suivi sont très encadrés. Et côté fertilité, rien n’est prouvé donc attention aux affirmations qui ne sont pas fondées. Même si je suis 100% ouvertes aux médecines naturelles et alternatives, je n’oublie pas mon esprit scientifique.
J’espère que tu trouveras de ton côté une solution, bon courage et plein de bisous
Sylvia
Bonjour,
Je découvre ton blog aujourd’hui et ton article me touche tout particulièrement.
Je dois avoir de l’acné depuis mes 13 ans, et aujourd’hui, j’en ai 31. Moi, vers 20 ans, mon acné est passée des microkystes ouverts à fermés. Je suis obligée d’y aller à l’aiguille pour m’en défaire (j’ai déjà dû me faire opérer pour en déloger un trop profond et il n’est pas exclu que ça se reproduise) et si je ne m’en défais pas, ça grossit et ça grossit (bonjour le glamour) et tant que ce n’est pas retiré, ça ne cicatrise pas. Depuis quelques années, j’en ai moins, c’est surtout au niveau du menton, et de temps en temps, une crise sur les joues. Comme nous toutes qui souffrons d’acné, j’ai dû à peu près tout essayer. Aujourd’hui, il semblerait qu’il ne me reste plus qu’un espèce de peeling profond comme solution, mais ça me semble bien barbare, je me vois déjà enrubannée comme une momie.
Finalement, je suis plutôt résignée je crois, je ne le vis pas (plus) forcément mal tous les jours, je sais aussi que je n’aurais jamais de peau de bébé, et mon but premier est de camoufler. J’ai une crème servant à camoufler des tatouages qui me sert de touche correctrice, après j’applique un fond de teint en poudre. J’essaie moi aussi depuis quelques temps de changer mes habitudes et d’aller vers une routine plus saine : j’ai fichu en l’air tous mes vilains produits Avène, pour les remplacer par un savon solide, un hydrolat et de l’huile. On verra bien si ça m’apporte du mieux, mon rêve le plus fou étant de pouvoir sortir un jour sans fond de teint.
Bref, je voulais partager mon expérience avec toi, comme tu as bien voulu partager la tienne, car il est important de savoir que l’on n’est pas seule, de discuter de ces choses-là. Je n’ai personnellement pas d’avis sur Roaccutane, mais je te trouve courageuse d’essayer.
A bientôt j’espère !
Anne
Ton article m’a vraiment intéressée (oui oui j’ai tout lu !) bien que mon combat contre l’acné soit totalement différent du tiens.
J’ai énormément souffert de l’acné durant mon adolescence et au début de la vingtaine et c’est seulement depuis 2 à 3 ans (quand je suis devenue hôtesse de l’air en fait) que je peux enfin dire que j’ai vaincu l’acné (même si de temps en temps (bien que rarement) un petit bouton fasse son apparition). Je n’ai jamais pris roaccutane mais ce qui m’a vraiment permis d’en venir à bout était un changement radical dans mon alimentation et dans ma routine de soin.
Mes premiers boutons sont apparus à l’âge de 14 ans (inutile de dire qu’il s’agissait là d’acné hormonale). Bien que cela ne soit pas fort, ma mère a tenu à m’emmener chez sa dermatologue (elle était un peu obsessionnelle et les boutons ça passaient très mal avec elle). La dermato m’a ainsi prescrit une crème qui s’est finalement avérée bien trop agressive pour ma peau et au bout de quelques mois j’étais de retour dans son cabinet le visage complètement ravagé. En plus d’un traitement pour l’acné, il me fallait également un traitement pour réparer les dégâts causer à ma peau. Mais cette fois, le résultat fut que mes pores se bouchaient à cause de tous ces produits et qu’en plus de mes boutons, de superbes points noirs ont commencé à faire leur apparition. J’ai passé plus d’un an à jongler entre les nettoyants, les lotions et les crèmes, sans obtenir d’autres résultats que l’aggravation de mon acné qui fort heureusement ne s’est limité qu’à la zone T de mon visage.
C’est mon médecin traitant qui lorsque j’avais 15 ans a finalement mis le doigt sur le problème. Un jour, en voyant l’ampleur des dégâts s’est un peu intéressé au problème. Il m’a directement sommé d’arrêter d’utiliser des crèmes contre l’acné car elles obstruent les pores et ne font qu’aggraver le problème. Pour combattre l’acné, il vaut mieux préférer des sérums ou des lotions (qui sont malheureusement souvent plus coûteux). Il m’a donc prescrit une préparation pharmaceutique quasi 100% naturelle et m’a envoyé chez la gynécologue pour me prescrire la pilule et ainsi remédier à mon problème hormonal.
Il a ensuite suggéré de passer au roaccutane lorsque j’avais 17 ans car même si mes problèmes hormonaux n’étaient plus, l’acné persistait. Le nombre d’effets secondaires m’ont vraiment effrayés que j’ai finalement dit stop.
C’est un aussi à ce moment là que j’ai découvert le naturel. Je me suis énormément renseignée. J’ai fait énormément de recherches et j’ai finalement changer radicalement mes soins et ma routine. J’ai arrêté la pilule que je supportait de moins en moins et quelques années plus tard j’ai également radicalement changé mon alimentation et mon mode de vie (car malheureusement avec les études et la fac, le sport n’était plus trop à l’ordre du jour).
Niveau soins, j’ai surtout procéder par essais et erreurs. Et c’est vraiment en devenant hôtesse de l’air que j’ai pu cerner ma peau. Ils mettent beaucoup l’accent sur l’hygiène et les soins du visage, car il est impératif que notre peau soi impeccable. J’ai eu beaucoup de conseils à ce niveau là durant ma formation. Et depuis, j’ai appris à être à l’écoute de ma peau et je sais vraiment mettre le doigt sur ce qu’il me faut et sur ce qui ne me conviendra pas (tant niveau soin que niveau makeup). Je n’adhère pas spécialement aux marques conventionnelles de maquillage recommandées par la compagnie mais je trouve toujours l’équivalent naturel.
Pour ce qui est de ma routine de soin elle est restée la même depuis 3 ans avec seulement quelques petits changements en fonction des saisons et au niveau des marques choisies (mais les bases sont restées exactement les mêmes). Et ça me convient parfaitement 🙂
Rhapsody in Green
Ohla, je vois que toi aussi tu as eu une histoire douloureuse avec l’acné… C’est super que tu aies pu t’en débarrasser sans passer par Roaccutane, j’aurai aimé dire la même chose. Si ce n’est pas indiscret, quelle est ta routine de soins du moment ? Bisous
Marie
Perso, j’ai réglé comme toi des problémes d’acné (15 ans au total) en quelques semaines en faisant une grande détox et en m’alimentant différemment. Ce n’est pas parce qu’on mange sans gluten, sans lait, sans sucre qu’on mange « sain ». Il y a aussi des choses a savoir sur les combinaisons alimentaires, les modes de cuisson, etc. De même, ton émonctoire « peau » est plus faible que les autres portes de sortie des toxines, en Naturopathie on apprend a soulager la peau et a détoxifier son organisme. je serais heureuse de t’aider si tu le souhaites et te faire part de mon expérience, en tant que future naturopathe. N’hésite pas a me contacter par email. Le traitement que tu suis est un traitement lourd et chimique qui agit de façon néfaste sur ta microbiote… donc sur tes défenses immunitaires. Bonne continuation !
Rhapsody in Green
Coucou Marie !
Désolée je viens seulement de prendre connaissance de ton commentaire, je m’excuse donc de ma réponse très tardive. Je suis d’accord que « manger sain » n’est pas si simple que ça et qu’il ne suffit pas de supprimer sucre et produits laitiers. Je n’ai certainement pas tout expérimenté mais j’ai quand même fait de gros efforts de ce côté là, sans voir aucune amélioration. Je me rends bien compte que le traitement Roaccutane affaiblit le corps : je me sens plus fatiguée, plus sujette aux infections… Mais je le vois comme un mauvais moment à passer. A côté de ça, cela me fait vraiment du bien au moral de ne plus avoir à me soucier de mes soucis de peau et je crois que j’avais besoin de cette trève.
En tous cas je suis très intéressée par la naturopathie et je serais prête à en discuter avec toi si tu veux ! Bises !
Nat
Oups si j’ai trouvé pour ton alimentation :o)
Chocolat à l'Orange
On m’a prescrit l’Accutane à l’adolescence et j’ai eu la chance de n’avoir aucun symptôme (mais je soupçonne de légères déprimes reliées à ça). Si on regarde des photos d’avant/après, il y a eu une amélioration incontestable. Malheureusement, ça n’a jamais complètement disparu et au Québec, avoir un dermatologue est quasi-impossible. Aujourd’hui, j’essaie de traiter ma peau avec des produits naturels et des masques naturels. J’ai encore des imperfections et des pores dilatés, mais j’ai également remarqué que ma peau se porte beaucoup mieux ! Du coup, j’essaie de réduire ma consommation de gluten et de sucre, de boire des Green Smoothie bourrés de vitamines et j’ai banni le fond de teint de ma vie (ce qui a été extrêmement difficile). De plus, j’ai un tic nerveux qui consiste à me toucher le visage, un autre facteur à combattre ! Je suis plutôt sceptique envers le Roaccutane, à cause de tous les produits chimiques qu’il comporte =/…
Rhapsody in Green
Ah mince si ton acné n’a pas complètement disparu… Je dois dire que ça me fait super peur d’avoir une rechute parce que je pense pas prendre ce traitement une 2e fois ! Je me tournerai à nouveau vers les soins naturels et une bonne hygiène de vie en espérant que cela suffise cette fois… Bon courage !
jessykate
Hello,
même parcours que toi pas bcp d’acné étant ado, elle s’est mise à apparaître vers mes 25 ans pareil avec des periodes yo-yo, je n’en pouvais plus je suis passé au bio soins naturels, j’ai vu une naturopathe, j’ai fait de l’acupuncture, j’ai suivi beauté pure aussi 🙂 mais rien ne fonctionnait vraiment.
Puis je me suis mise au yoga et de fil en aiguille me suis intéressée à l’ayurveda. J’ai vu une émission sur comment l’ayurveda soignait l’acné, et ce qu’il disait c’est que l’acné est très lié à la digestion et c’est que ton corps n’arrive pas bien à éliminer ou digérer , bref pour eux arrêt de viande (l’aliment le plus dur à assimiler pour le corps humain) accompagné bien sûr d’une alimentation saine bio etc…
Je n’en pouvais plus de ces boutons alors j’ai tenté, arrêt de viande j’ai ajouté également arrêt total de produits laitiers, limité ma conso de sucres et fait un peu gaffe au gluten.
Et au bout d’1 mois ma peau s’améliorait alors j’ai continué, maintenant ça fait 5 mois et je n’ai presque plus de boutons, qqqs uns encore qd j’ai mes règles mais comparé à avant c’est le paradis! Je ne reviendrait jamais en arrière, je regrette de ne paa avoir essayé plus tôt.
ça peut paraître dur à tenir au niveau alimentation car c’est vrai qu’on se rapproche d’une alimentation vegan, mais c’est une question d’habitude, on trouve pleins de substituts et je me fais tjs autant plaisir en mangeant. Voilà je voulais témoigner si ça peut aider qqn car moi j’ai bien galérer avant de trouver ce qui marchait, alors les filles bon courage et n’ayez pas peur d’essayer 🙂
Rhapsody in Green
Coucou ! Ton témoignage est super intéressant. C’est vrai que chez certains, des changements d’alimentation ont fait des miracles. Pour ma part, j’étais déjà végétarienne lorsque mes soucis de peau se sont déclarés. Lorsque j’ai arrêté le lait et limité ma consommation de sucres et d’aliments raffinés, je n’ai malheureusement pas vu d’amélioration… J’aurais tellement aimé que cela soit le cas ! Tant mieux si ça a marché pour toi en tous cas 🙂
Lyne
Est-ce qu’une d’entre vous connait les produits Arbonne ? J’ai une amie qui me dit qu’elle utilise ses produits puisque ce sont les seuls qui viennent à bout de son acné. Vous ne perdez rien à essayer.
Sophie
Hello! 🙂
Je viens de tomber par hasard sur ton blog et le choc! J’ai l’impression que cet article retranscrit mot pour mot ma vie acnéique!
Après avoir prier pour que le retour au naturel et une alimentation saine suffisent, me voilà au pied du mûr : prendre Roaccutane ou finir ma vie cachée derrière du fond de teint… J’ai encore un mois avant de prendre mon tout premier comprimé. Quel stress de devoir prendre un traitement sur une période aussi longue avec toutes les contraintes que ça coûte!
Mais comme je dis aux personnes qui ne comprennent pas ce qu’on ressent: dans l’acné il n’y a pas que la vue disgracieuse et le dégoût que nous inspire notre reflet dans le miroir (au point d’avoir des crises de larmes), il y a surtout le mal que font ces petites boules sous la peau. Difficile d’en faire abstraction! Et difficile aussi de faire abstraction de tous les pseudos conseils donnés à droite à gauche par les amis, la famille, la collègue qui, au vu de sa peau parfaite, n’a certainement jamais subit l’affront d’un quelconque bouton! 😉
Merci pour cet article qui me fait me sentir moins seule dans mon combat et tous mes « tests » échec.
Bonne continuation!
Rhapsody in Green
Hello Sophie !
Je comprends ton stress, j’ai vécu la même chose avant de prendre mon premier cachet… Mais l’état de ma peau était tel que je me suis lancée quand même. Maintenant que c’est fait, je ne regrette pas du tout, c’est une vraie libération.
Ah et puis les « conseils » donnés par les copines à peau parfaite… No comment lol ! Je crois que ça rend susceptible cette histoire d’acné ^^
Bon courage, n’hésite pas à venir raconter un peu ton expérience ici 🙂
Clem
Bonjour,
Je tombe sur cet article maintenant, en 2019 !! Qu’en est-il pour toi maintenant ?
Rhapsody in Green
Hello Clem, tu peux retrouver sur le blog mon bilan complet un an après l’arrêt. Aujourd’hui tout continue d’aller bien pour moi 🙂
Delphine
Bonsoir
Jamais je n’aurais pensé qu’un jour ma fille 16 ans passe par le même chemin que moi avec le roaccutane… Aujourd’hui rdv chez le dermato et après plusieurs crèmes qui n’ont donné aucun résultat, elle passe au traitement plus lourd
À mon époque vers 1994 mes années lycée l’utilisation du roaccutane était moins bien encadrée, aujourd’hui ma
Fille a un livret de suivi de traitement, une contraception… tout un protocole stricte.
Il est vrai qu’actuellement les informations bonnes comme mauvaises circulent beaucoup plus vites – merci internet – et l’on peut tout lire …
Pour en revenir à la fille, la prise de pilule associée au roaccutane me stress un peu … premier comprimé à prendre dans 1 mois mais pour elle son acné n’est plus possible …
Après lecture de ton blog je suis un peu plus rassurée, mais n’est elle pas trop jeune ??? Finalement je ne suis pas tant rassurée que ca 😕
Rhapsody in Green
Bonjour Delphine, c’est vrai que la prise du traitement est très bien encadrée maintenant. Fais confiance aux professionnels de santé qui ont prescrit la cure à ta fille 🙂 Le traitement est notamment proposé à de nombreux adolescents justement parce que l’acné est si difficile à vivre, surtout à cet âge là. J’espère que tout se passera bien pour elle ! Bon courage.
Ilena Boulot
Coucou, j’ai 15 ans mon acné me gâche la vie j’ai tout fait mais je sais pas si je veux me lancer dans ce traitement quand pensais vous ???